La peur, les blessures

Penser que l’on va avancer sans se confronter à soi même, à ses contradictions, à ses peurs est irréel… Si vous voulez avancer, changer, évoluer vers une vie plus vrai, plus alignée, plus authentique avec vous même, il vous faudra d’abord traverser vos ombres, vos peurs, vos doutes et vos plus grandes blessures et traverser en conscience l’illusion que vous vous êtes crée. La souffrance, les pleurs, les cris, les euphories, les éclats de rire et de bonheur font tous parties du processus. Il n’est pas linéaire parce que pour pouvoir vivre en paix, il est nécessaire de retirer en soit tout ce qui nous entrave vers elle. Il n’y a pas de paix sans guérison et pas de guérison sans souffrance. Souvent, nous ne souhaitons pas emprunter ce parcours parce que notre âme confrontée à notre ego sait les exigences qu’il demande, connaît les étapes par lesquelles il faudra passer et sais surtout qu’il s’agit d’un parcours solitaire. Seul avec soi même parce que l’Autre ne sera qu’un soutient ou un miroir pour nous faire avancer et parce que notre guérison ne peut arriver que par nous même…

Finalement, ce parcours n’est rien d’autre que se déconstruire de schémas, dogmes et croyances inculqués dès notre enfance pour enfin se retrouver dans notre essence pure et construire notre propre vérité. Ce n’est rien d’autre qu’un parcours d’Amour Inconditionnel envers soi et par la suite envers les autres et l’Univers tout entier. Parce que sans un retour à l’intérieur de soi, et sans apprendre à s’aimer soi même on ne peut pas aimer véritablement les autres. L’erreur réside dans le fait de tout faire pour les autres, vouloir les sauver, de ‘’sauver le monde’’ comme ils disent.. alors que le parcours commence déjà en soi! Comment peut-on prétendre connaître l’amour si déjà nous n’arrivons pas à le reconnaître pour nous même et en nous même ? Comment pourrions-nous prétendre vouloir sauver les autres alors que nous ne nous sauvons pas nous même? Le véritablement changement réside déjà à l’intérieur de nous même. La question est: Voulons-nous vraiment de ce changement ? 𝓟.𝓡